Tests de Metal Gear Solid 1, 2 : Sons of Liberty, 3 : Snake Eater, 4 : Guns of the Patriots et Peace Walker.

Avec la sortie imminente de Metal Gear Solid V : The Phantom Pain (enfin, dans un an!) je me suis dit que ce serait pas mal que je fasse des tests assez courts en attendant ce dernier. Et puis, ça vous fait un peu de lecture! :p Donc voilà, je vous livre mes tests de suite (un test par post)!
Je précise que j'ai fait Metal Gear Solid dans sa version PlayStation Network sur PS3. Metal Gear Solid 2 : Sons of Liberty, Metal Gear Solid 3 : Snake Eater et Metal Gear Solid : Peace Walker dans la compilation Metal Gear Solid HD Collection sur PS3. Quant à Metal Gear Solid 4 : Guns of the Patriots, je l'ai forcément fait sur PS3, étant une exclue de cette dernière.


Critiques écrites pour Gamers 1337 et Gamekult.

Après un excellent premier opus Snake revient! Enfin il n'est jouable que dans la première partie, celle du tanker (constituant environ un peu moins d'un tier du jeu). C'est Raiden qui est jouable le reste du temps dans la deuxième partie, celle de la plate-forme et ce n'est pas plus mal parce que ça change! Niveau gameplay il est plus souple que Snake et peut s'accrocher au bord des plates-formes. De plus c'est un personnage plutôt intéressant au niveau de son histoire et de sa personnalité. Le jeu est doté d'une histoire complexe, bourrée de rebondissements, avec des personnages intéressants et une mise en scène formidable. Bref, je ne vous présente plus le talent de l'équipe de Kojima qui n'est plus à prouver. Seul petit truc décevant : la fin. Sans spoiler elle est clairement en deçà de celle du 1 (et largement en dessous de celle du 3) car molle et sans éclats. Autre petite déception : le manque de boss (seulement 6) même s'ils sont réussis dans l'ensemble. Mention spéciale aux combats contre Fatman, Vamp et Solidus Snake .

Graphiquement le soft est propre, plutôt agréable, il y a des chances pour qu'il ne vieillisse pas. J'ai trouvé la bande-son générique malgré un thème principal d'anthologie, elle joue surtout sur des musiques d'ambiance franchement oubliables. Une déception quant on connait la magnifique bande-son du premier opus. Tant qu'on est dans les reproches : j'ai eu du mal à commencer la partie avec Raiden car ayant eu des difficultés à me sentir dedans. Mais une fois immergé, le jeu m'a vraiment plu avec son histoire excellente et son gameplay enrichi par rapport au premier opus. Certes, j'ai ressenti plusieurs déceptions en le faisant mais rien ne tarit l'expérience de jeu et on ressort satisfait de cet opus qui n'est pas mon opus favori, mais qui est pour moi un excellent jeu. Donc en conclusion, pas d'inquiétudes, c'est un très bon jeu, pas la claque attendue pour ma part mais un jeu à faire quand même.

Ma note : 17/20.
A faire : si vous avez aimé le 1 et notamment son scénario!

Raiden, do you hear me?! Raiden?! Raiden!!!

Metal Gear Solid 3 : Snake Eater.

L'épisode qui a à la fois l'énorme ambition de conclure la saga et également de lui rendre hommage.

Spoiler:

Seuls les Actes I et III semblent insuffler un réel souffle nouveau au niveau des environnements. Mais cela ne m'a pourtant pas gêné : je comprends l'ambition de Kojima et trouve son cheminement cohérent.

Snake, se faisant vieux, se souvient en même temps que le joueur de tous les évènements qui ont précédé. C'est en cela que je pense que la série est un tout et qu'il est idiot de faire cet opus sans en avoir fait un seul au préalable. Toute l'essence du scénario repose précisément sur les souvenirs et le retour de nombreux personnages qu'on pensait morts.


"La grenouille voulant se faire aussi grosse que le boeuf." Cet adage ne résume pas ma pensée pour le jeu, non. Non, le souci ne réside pas dans le manque de moyens : Kojima et sa team en ont énormément comme en témoigne la partie technique très réussie du titre et son excellent moteur graphique.

Le souci est que Kojima en veut, certes, mais il en veut trop. La mise en scène se noit souvent dans sa lourdeur et son insistance. La surenchère prend sonvent le dessus sur le côté réaliste du jeu. Les Beauty and Beast (4 femmes représentants des boss du jeu) sont, certes une bonne idée, mais elles sont au final surexploitées et franchement lassantes à la longue. Toujours deux phases de combat (une de boss franchement pas mal du tout et une érotique qui consiste en un combat ultra facile et sans intérêt) et toujours l'histoire du boss complètement artificielle une fois le combat fini (racontée par Drebin, un personnage assez réussi).


Voilà, je vais pas plus m'étendre que ça sur le scénario et la mise en scène : c'est étonnament inégale pour un Kojima même si ça tend quand même plutôt vers le bon. Mais je le répète : quelle surenchère (la fin de près d'une heure et demi en est la preuve)!


Niveau gameplay la série atteint un sommet : plus souple que jamais, avec un tas d'armes, un camouflage qui s'adapte à l'environnement, le petit robot, l'Ipod, j'en passe et des meilleures. Certains reprocheront certes l'aspect plus générique du gameplay (L1 pour viser et R1 pour tirer), mais on ne peut retirer au jeu la richesse de sa jouabilité.


Metal Gear Solid 4 : Guns of the Patriots est sûrement l'épisode le plus ambitieux de la série mais cela implique aussi qu'il en est aussi l'épisode le plus inégal. Délaissant le côté infiltration (je vous rassure, il y en a quand même au moins une fois par Acte) pour un côté bien plus action tout en rendant hommage aux principaux opus de la série, le jeu est un mélange curieux et particulier qui vaut largement la peine d'être fait pour tout fan de la série, même si cela ne m'a pas empêché, en tant que fan, d'avoir un goût amer dans la bouche. Un mélange risqué, donc, mais cependant pas totalement maîtrisé...

Metal Gear Solid : Peace Walker.